En cette période de confinement, il n’est plus possible de se rendre dans les salles obscures pour voir les films sur grand écran.Il existe pourtant de nombreuses solutions multimedias mises en place.
Les services de VOD en streaming
Netflix, Amazon Prime, Disney +, OCS … les plateformes payantes sont légion et profitent largement du confinement. Ou du moins, les abonnés profitent largement de leur abonnement pour visionner films, séries et documentaires. Près de 4 heures par jour sont passées en moyenne devant la télévision par les français en confinement.
Et c’est en cette période deux plateformes se sont lancés : Disney + (dont le lancement avait été reporté) et Quibi, une plateforme de contenu vidéo au format court, quelques minutes, mais avec une qualité hollywoodienne.
Des alternatives gratuites
Plusieurs chaines et médias se mobilisent durant cette période et propose des diffusions gratuites de films, documentaires.
MK2, société de production et de diffusion de court et long métrage propose un accès gratuit à une sélection de son catalogue intitulé mk2 curiosity.
Et pour les adeptes du format court, le festival du court métrage de clermont-ferrand propose des courts métrages primés à voir en ligne gratuitement.
Vous pourrez aussi profiter sur Youtube de courts-métrages !
Les plateformes de musiques ne profitent pas du confinement
Bien que les personnes soient confinées à la maison, ce ne sont pas les plateformes de streaming musicales comme Spotify, Deezer qui tirent leur épingle du jeu. En effet, la musique si elle est écoutée à la maison ce n’est pas sur ces plateformes. Elles auraient ainsi enregistré une baisse du volume d’écoute depuis le début du confinement. Pourquoi ? Cela serait du au fait que d’une part les français ne vont plus au travail. Or ce moment est propice à l’écoute de la musique facilitée par ses plateformes favorisant la mobilité. Par ailleurs de nombreuses sorties d’album et de titres musicaux prévus en cette période ont été repoussés à plus tard.
La radio profite
En l’occurence c’est surtout les webradio et les systèmes d’écoute de la radio par ordinateur qui ont profité du confinement. Ainsi, l‘écoute en ligne de la radio a augmenté de 15% en moyenne sur les deux premières semaines du confinement national. Et pourtant, les chiffres des audiences ne tiendront pas compte de la période de confinement, le système archaïque de mesure des audiences par Mediametrie ne sait pas comment tenir compte des audiences distinctes par les ondes et par le web. Une aberration en 2020…